Ce jeudi 3 juillet, la baie du Pouliguen offrait un cadre idéal pour le ballet matinal des Figaro Beneteau 3, à l’occasion du Grand Prix de la ville de Pornichet. À 9h05, la flotte s’est élancée pour un premier parcours construit, prélude à une longue série de manches. À la mi-journée, 4 courses avaient déjà été disputées, avant que les bateaux ne regagnent le port pour un arrêt imposé par une transition météo. Cet après-midi, ils reprendront la compétition avec, pour objectif du directeur de course, un autre parcours construit, suivi d’un côtier de 12 milles.
Dunkerque-Kiloutou s’impose en tête à l’issue du premier parcours construit, devant CER-Ville de Genève et Paprec by Normandy Inshore Program. Lors de la deuxième manche, Dunkerque-Kiloutou signe une nouvelle victoire, tandis que Nesse x Netman et La Réunion complètent le podium. Après un rappel individuel pour La Réunion, Paprec by Normandy Inshore Program s’empare de la première place lors de la troisième course, suivi par Les Étoiles Filantes-Takhys x NST et Nesse x Netman. À 12h22, le comité de course annonçait un « bon départ » du dernier parcours construit de la matinée, au terme duquel Dunkerque-Kiloutou est sorti vainqueur. La Réunion et CER-Ville de Genève emboîtent le pas aux nordistes.
Au classement général provisoire (avant jury), Paprec by Normandy Inshore Program conserve son statut de leader, derrière eux Dunkerque-Kiloutou et Nesse X Netman.

La transmission, ADN du Tour Voile
La voile, au-delà de la compétition, est avant tout une histoire de transmission. Ce jeudi, parmi les équipiers au départ de ces 4 parcours construits, certains incarnent cet héritage, à l’image de Nils Palmieri – vainqueur de la Transat en double en 2021 –, à bord de CER-Ville de Genève, qui maîtrise les manœuvres du Figaro Beneteau 3 depuis plusieurs années.
« Pour l’instant nous sommes toujours bien dans la course, c’est cool, raconte-t-il. L’équipe progresse bien. Ils apprennent beaucoup. D’ailleurs, il y a une étape à venir où je ne serai pas à bord. Preuve en est que j’ai aussi confiance en eux. Nous sommes bien unis sur le bateau et à terre aussi. »

L’équipage se prête parfaitement au Figaro Beneteau 3
Maxime Paul, double vainqueur du Tour de France à la Voile, est venu renforcer la team des Étoiles Filantes-Takhys x NST : « C’est sympa de voir ces générations qui naviguent, qui échangent, et d’observer ces jeunes, pour beaucoup issus du dériveur, progresser à un bon niveau, détaille-t-il. C’est formidable que cette épreuve perdure. Je trouve que le Figaro Beneteau 3 se prête parfaitement à l’équipage : cela donne des régates très serrées. C’est un support vraiment intéressant. Et puis, c’est chouette, j’ai rencontré des jeunes et des moins jeunes, ce mélange reflète l’esprit du Tour. »
École de formation à la course au large
Après une semaine de compétition, le Tour Voile confirme pleinement sa vocation d’école de formation à la course au large. Un terrain d’apprentissage exigeant, où se façonnent la rigueur et le savoir-faire des navigateurs de demain.
Des aventures rendues possibles par l’engagement et la passion des équipages mais aussi grâce au soutien des collectivités territoriales et des fournisseurs officiels comme Sodebo. « Nous sommes très heureux d’apporter notre contribution à cette troisième édition de la Renaissance du Tour Voile, confie Patricia Brochard, co-Présidente de Sodebo. Si nous sommes armateurs d’un Ultim et soutenons, depuis plus de 20 ans, le Vendée Globe, il nous est aussi apparu important de participer à la détection, la formation et le perfectionnement des marins de demain. De plus, le Tour Voile porte haut la valeur de la féminisation de la voile en incluant au moins une femme par équipage. Tout était réuni pour que nous soyons fournisseur officiel de l’une des plus anciennes épreuves de course au large ».